GD Hulett contemporain de Still, ami de la famille de longue date ( celle de Still, pas la mienne!), porte très haut le concept ostéopathique cellulaire.

Nous lui devons de profondes réflexions sur la prééminence de la structure et de la fonction.

Je vous porpose cet extrait comme première touche et vous promet d'en reparler souvent...

Chapitre XIV : la maladie maintenue par la structure (p74)

On ne peut considérer un instant T comme stimulus original d’un désordre de fonction. Nous sommes d’accord avec ceux qui soulignent que les désordres fonctionnels sont le résultat d’une multitude de forces qui  agissent en continu contre l’organisme. Il est admis que le mépris  de la bonne connaissance des lois de la santé produira des désordres. La question la plus importante est de déterminer ce qui est réel et ce qui est fiction parmi les innombrables rôles donnés comme positif pour la vie. Un millier  de conditions environnementales et d’habitudes individuelles peuvent initier ou prédisposer  aux désordres de fonctions. Ce fait est reconnu et l’individu doit comprendre qu’il moissonne ce qu’il sème. Il doit y avoir une part du travail  du thérapeute, comme un devoir de chaque homme, d’assister dans sa propre compréhension des lois connues de la santé, de son appréciation de sa responsabilité de sa santé physique mentale et spirituelle. Tempérance en toutes choses est le pré requis absolu pour continuer à bien vivre. Chaque excès va temporairement perturber la fonction. Chez les individus les plus normaux quelques  expériences enseignent la sagesse. Ainsi beaucoup d’individus traversent la vie avec une bonne santé jusqu’à ce que des désordres apparaissent suite à des abus volontaires.

Quand survient un désordre manifesté et persistant malgré la suppression de l’excès ou des conditions anormales de l’environnement, il est logique d’envisager un quelconque  autre facteur maintenant la maladie. L’ostéopathe souligne que l’autre facteur est la perversion de la structure et cette structure est en partie, moins immédiatement et moins complètement sujette au contrôle vital

 – les tissus les plus inertes tel l’os, le ligament, cartilage et autre structure de connections.  Donc, là où un désordre est maintenu, la raison et l’observation  indiquent que la condition structurelle empêche le retour au fonctionnement normal. Dès lors la question n’est pas de savoir quelle force a commis le désordre, mais pourquoi l’homme malade ne va t’il pas mieux.

C’est un pouvoir normal de l’organisme de retrouver un fonctionnement  normal, comme de maintenir  un équilibre fonctionnel manifesté dans l’ordinaire de la vie saine…